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chaumes désherbés au glyphosate à Jax (Haute-Loire) : pratique non justifiée en système labour et en absence d'adventices résistantes

chaumes désherbés au glyphosate à Jax (Haute-Loire) : pratique non justifiée en système labour et en absence d'adventices résistantes

Il y a, me semble-t-il un aspect jamais évoqué autour du glyphosate : sa gestion aux champs afin de limiter les transferts vers les milieux aquatiques.
La contamination des masses d'eau par le glyphosate (et l’AMPA) intervient principalement par les transferts hydriques de surface et les ruissellements issus des terres agricoles. Or le monde agricole est loin de mettre en application les bonnes pratiques généralisées à mettre en œuvre afin d'atténuer ces ruissellements en surface et donc les sorties de l'eau contaminée par les pesticides des parcelles. Les arguments simplistes (c'est la faute aux jardiniers amateurs!,...) ne sont bien sûr pas suffisants pour sauver le soldat glyphosate, aussi indispensable soit-il pour l’agriculture, la gestion des résistances et les techniques de limitation du travail du sol. Outre la réduction de son emploi, il est nécessaire que les organismes agricoles s'emparent enfin de la problématique des transferts de surface des pesticides d'autant que de nombreuses solutions simples et peu onéreuses existent : techniques culturales appropriées, atténuation des transferts hydriques et zones tampons d'interception et de biodégradation. Notons aussi que ces solutions ont par ailleurs un grand intérêt pour la protection des riverains qu’il devient primordial de prendre réellement en compte sans se cantonner à la seule médiation, bien que cette dernière soit bien évidemment indispensable.

Tag(s) : #Chemins de l'eau et diagnostics
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